Z2 – Quoi de neuf sous le soleil ?

Z2 - Quoi de neuf sous le soleil

En pincer pour quelqu'un« Quoi de neuf sous le soleil ? » nous provient de l’expression affirmative déformée « Il n’y a rien de neuf sous le soleil » qui tient son origine d’un livre de l’Ancien Testament, « L’Ecclésiaste » : « Ce qui fut, cela sera ; ce qui s’est fait se refera ; il n’y a rien de nouveau sous le soleil ».
« Tu as une pépée ? » nous fait remonter au vieux français où une « pépée » désignait une jeune femme. Ici, par extension, il s’agit d’une petite amie, une amoureuse.
« Tu en pinces pour elle ? »signifie ressentir quelque-chose pour quelqu’un, être attiré(e) par cette personne.
« Tu l’as connue au baloche ? » Le baloche désigne en ancien français ce que l’on appellerait aujourd’hui communément « Une soirée arrosée ».
« Tu lui en as mis plein les mirettes » ou encore, plein les yeux. Ce terme « mirette » est proche de l’espagnol « mirar » qui signifie « regarder ».
« T’as viré ta cuti ? » veut tout simplement dire « changer d’avis ».
« Tortiller du derrière »  se dirait aujourd’hui plus vulgairement « rouler du cul », soit marcher de façon sensuelle en faisant ressortir ses attributs féminins postérieurs. Mais l’expression « Y a pas à tortiller du derrière (pour chier droit) » [quelle finesse !] signifie « arrêtons de douter et fonçons droit au but ».
« Une punaise de sacristie » a la même signification qu’une « grenouille de bénitier » (cf « Bonjour la pièce rapportée !). Il signifie quelqu’un d’exagérément dévot.
« Ça va sans dire ! » veut justement dire « Bien évidemment ! »
« Être le dindon de la farce » signifie « Se faire avoir ».
« Avoir la cuisse légère » c’est être une fille… facile.
« Secret de polichinelle »est un faux secret, puisqu’il est connu de tous !

Z1 – Bonjour la pièce rapportée !

1. Bonjour la pièce rapportée_09112015En avoir sous les bigoudis

« Tu m’époustoufles » est une expression familière (comme beaucoup d’expressions). Cela signifie « Tu m’étonnes », « Tu me surprends »… mais « Tu m’époustoufles », c’est beaucoup plus rigolo !
« Une grenouille de bénitier » est une personne très pieuse, et par extension un peu coincée. Une bigote, somme toute ! La grenouille est à la mare (le bénitier) ce que la bigote est à l’église : toujours dedans !
« Ne pas en croire ses oreilles » Il n’y a ici rien à imager… C’est une expression que l’on utilise quand on a du mal à croire ce que l’on vient d’entendre.
« Porter les cornes » n’est pas très drôle, cela signifie… être cocu ! A l’époque, une manière de ridiculiser quelqu’un était de le tromper. On appelait le cocu un « cornard ». Les cornes représentaient donc à la fois l’attribut de la personne trompée (« porter les cornes » prend alors tout son sens) et à la fois le sexe de l’homme (la corne) dans le sens inverse, à savoir tromper quelqu’un. L’expression utilisée le cas échéant devient donc « planter les cornes » !
« En avoir sous les bigoudis » : les bigoudis, ce sont ces rouleaux que les femmes enroulent dans leurs cheveux pour les faire boucler. C’est donc ce qu’il y a sur leur tête. Et sous la tête, qu’y a-t-il…? Leur cerveau, pardi ! « En avoir sous les bigoudis » signifie donc… être intelligent.
« Avoir l’air coinçaresse », c’est avoir l’air coincé mais en plus vieillot, tout simplement !
« Se mettre dans de beaux draps » nous vient du Moyen-Âge. A l’époque, les draps désignaient les habits. L’expression d’origine est « Être dans de beaux draps blancs » et signifiait « Se trouver dans une situation honteuse ». En effet, on faisait porter aux hommes des draps blancs pour exposer au regard de tous leurs pêchés. En tout état de cause, « Se mettre dans de beaux draps » signifie se trouver dans une situation inconfortable et difficile.
« Prendre ses cliques et ses claques », voilà une façon originale de dire « prendre ses affaires et partir » !
« Être mauvaise langue » veut dire être médisant, la langue désignant la parole, par métaphore.
« Une pièce rapportée » signifie, de façon un peu humoristique, un cousin ou proche par alliance, qui n’appartient pas à la famille d’origine.